mercredi 3 décembre 2008

Tout d'abord, je tenais à vous remercier les loulous pour tous vos messages, j'en ai reçu une petite dizaine, et jamais au grand jamais je n'aurai cru qu'autant de monde participerait. Vous m'avez suivi dans un vrai type égocentrique bande de moules ! Gniourk !
Merci, merci, merci ; donc. Et je vous laisse maintenant la parole.
___

Comptine à plusieurs voix.

Plateau nu.
Elle est seule en scène. Des voix tout autour. On ne les explique pas.
Imperceptiblement, du Schubert ou une quelconque diva soprano.

J'ai souvent eu l'impression de naître en Seconde, comme je suis née l'an dernier à Paris. Cela parce qu'il y a des phrases qui reviennent.

Mélanie : Moi c'est Marie-Camille, mais tu peux m'appeler Marika.

J'ai été très tôt happée par des choses étranges, irréversiblement, comme si La Chose m'était tombée dessus.

Benoît : C'est une personne assez étrange à première vue. Les souvenirs que j'ai d'elle sont ceux d'une fille imitant, la poule, la vache (folle) et l'escargot...

Comme quoi. Tout change, Descartes le disait (on n'invente plus d'histoires depuis que la Bible a été écrite). Mais y'avait déjà le besoin naturel de vivre.

Grégory : Eh ! La rêveuse qui a le pouvoir d'exaucer ses souhaits !

Poser une pierre l'une après l'autre. Faire chaque chose en son temps. Pas de magie - plus de secret. Avancer.

Nicolas : Quand je regarde par la fenêtre, c'est déjà le printemps. C'est la fraîcheur avec un soupçon de naïveté.

Parce que dans l'éternel apprentissage, il y a, avant tout, l'enfance. Tout est lié ici. L'enfance est ses désirs impétueux se répercutent sur la jeune fille. L'enfance. (Elle rit en silence).

Nous voici dans un théâtre d'ombres et de chuchotements.

Charlotte (d'un trait): Élégance - rire de cristal - joie - insouciance - provocation - séduction - j'espère que ça va, donne moi des nouvelles.

Alexandre : JE NE PEUX PAS C'EST TROP LONG JE NE PEUX PAS FAIRE COURT : JE N'AIME PAS FAIRE COURT. CE N'EST PAS MOI CE N'EST PAS TOI NON PLUS. (Il a dit ça comme l'aurait dit un amant. Il a dit ça avec fureur et passion.)

Je suis arrivée à Paris en Septembre, mais pas ce Septembre, l'autre. Les petits miracles de la vie sont basés sur un paradoxe : l'écroulement d'un monde et la construction d'un autre. C'était chouette. Ça l'est encore.

Amélie A. : Malade mentale, qui aime un peu trop les garçons ! Tu es la cousine d'un lapin et d'une tarte au citron, donc imaginez le mélange explosif ! Le côté nymphomane de ces deux choses est évidemment bien connu !

La médecine me fait frissoner, et plus encore les donneurs de leçons. Quand on te donne, prends ; quand on te prends, cries. Et quand on te crie, cours mais ce n'est pas la suite du dicton ça ; ça je l'ai rajouté (elle commence à perdre la tête).

Emma : T'es toi tout simplement.

Tais-toi tout simplement ! Beaucoup de mots sont inutiles, il faut savoir les penser, les peser. Je me tais - souvent - beaucoup. Parce que la seule parole juste est celle sur scène, de l'auteur, d'un autre ; celui qui a vu et écouté. Nous autres ? Rien. (elle n'écoute plus les voix, elle fait des gromlots)

Lola : J'ai la joie de vivre et je suis rabat-joie. C'est un style (le mien le tien). C'est très harmonieux, et dégage quelque chose de pas commun...

... Et je l'ai supporté pendant trois ans avec ses humeurs. Jean qui rit, Jean qui pleure. Tic et Tac. (elle répète) Jean qui rit, Jean qui pleure. Tic et Tac. Tic et Tac. Tic Tac Tic Tac.

Boum.

J'suis une nana.

Amélie L. : Ananas. L'ananas, dont le nom signifie à l'origine "Parfum des parfums", est un fruit exotique exquis à croquer. On l'aime pour sa douceur, son côté sucré et à la fois picotant. L'ananas est coloré, et sa floraison est d'une classe incomparable. Il a des feuilles si fines et saines, ça fait envie. Évidemment il faut quand même penser à lui donner un peu d'eau pour qu'il resplendisse... un bon ananas c'est pas facile à trouver à tous les coins de rue !

Boum.



Aucun commentaire: